Portrait | Christofer, famille Amalthea


Maryll

Co-Fondatrice

Après vous avoir parlé de | Valérie | et de sa volonté d'aider les femmes à révéler leur plein potentiel, je suis heureuse de vous présenter Christofer

Christofer a découvert Amalthea en 2019 en faisant | notre expérience boutique virtuelle |. Cela lui a tellement plu qu'il est venu ensuite en boutique acheter ses moments Amalthea. Il m'a parlé de sa formation à la Manufacture de la Savonnerie et de sa passion pour le Japon, le thé et les cosmétiques

Son envie d'apprendre, de découvrir est insatiable. Il adore faire plusieurs choses en même temps et créer. A côté de ses études, il nous a aidés pendant plusieurs mois à la boutique. Il me racontait sa longue formation pour apprendre un métier d'art qui se perpétue depuis le XVIème siècle en France

Lors des journée du patrimoine en septembre, j'étais très heureuse de pouvoir découvrir en vrai le savoir-faire unique de | la Manufacture de la Savonnerie, rattachée au site des Gobelins |

Je vous laisse découvrir ci-dessous notre discussion sur son parcours, ce qui l'anime dans son travail et pourquoi Christofer reste fidèle à Amalthea. Vous pouvez également retrouver | ici | une vidéo de Christofer qui nous explique son métier

Pourrais-tu nous raconter ton parcours ?

J'ai un parcours dans l'artisanat et le design depuis mes 15 ans, en commençant par la tapisserie d'ameublement puis en poursuivant vers des études supérieures dans la création textile, avec une spécialité en tissage. J'ai travaillé pour différents créateurs textiles avant d'être embauché dans une entreprise japonaise où nous avons monté différents projets tels qu'une matériothèque dédiée à l'artisanat kyotoïte. Puis, j'ai travaillé pour une deuxième entreprise, cette fois-ci française spécialisée dans l'import-export de produits d'artisanat japonais. Il y a un fort penchant vers le Japon dans mon parcours ! J'ai également travaillé en tant que conseiller de vente pour des boutiques beauté
Après 5 ans, j'ai décidé de retourner vers une pratique textile quotidienne et le Mobilier national est la parfaite institution qui comprend une vision globale de création, de conservation et de transmission de savoir-faire

Pourrais tu expliquer ton travail à la Savonnerie ?

La Manufacture de la Savonnerie a toujours tissé des tapis d'après des artistes de leur époque. Des artistes classiques tels que le Brun, Perrot, Saint-Ange puis dans les temps modernes cela a été avec Delaunay, Vasarely, Agam et enfin nos jours avec Mahdavi, Morel et Grossmann
Je travaille actuellement sur le tapis « Jardin en Labyrinthe » d'après une gravure de l'artiste français Olivier Morel. Il s'agit d'un tapis composé de 117 carrés aux dimensions identiques, travaillés avec des couleurs unies et avec des motifs positionnés à des orientations différentes

Qu'est ce qu'il te plaît dans ce travail?

Ce savoir-faire à la française existe depuis plus de quatre siècles ! J'apprécie de le perpétuer. C'est également aussi de faire partie d'un grand projet culturel et espérer que nos œuvres d'exception nous survivent
Et dernièrement, c'est être en contact avec la laine, un lien particulier que je chéris avec cette matière aux propriétés exceptionnelles et qui a trop longtemps été mise de côté

Est-ce qu'il y a une œuvre que tu souhaiterais faire en tapis ?

Même si nous ne tissons pas de figure humaine, j'aimerais beaucoup tisser un tapis d'après une peinture de Claire Tabouret. Son univers me passionne. J'adore la puissance de ses portraits et le choix des couleurs

Tu as beaucoup de passions également à côté de ton travail à la Savonnerie. Pourrais-tu nous parler d'un de tes projets annexes ?

Depuis le confinement, je me passionne pour le tricot machine. Ma grand-mère m'a donné la sienne puis j'ai investi dans une machine électronique que j'ai bidouillé pour tricoter des motifs encore plus complexes. Je réalise des « tapisseries » monumentales, composées telles un patchwork et dont le motif final est réalisé à partir d'une photographie. Je les partage sur mon | compte Instagram |
Le tricot se rapproche beaucoup du tissage de tapis, les motifs des deux étant réalisés avec des points tels des pixels

Pourquoi restes-tu fidèle à Amalthea ?

J'aime la philosophie d'Amalthea: des produits simples, sains et bio. J'aime intégrer ces produits dans ma routine: | l'huile démaquillante légère | est mon coup de cœur, le | shampoing |, | l'huile lavante | et | l'huile de prune | pour le massage. La dernière nouveauté, le | nettoyant mains |, est aussi très agréable !